Les criminels n’ont aucun mal à se procurer des armes

Le vrai risque, pour la chercheuse Samara McPhedran, ce n’est pas que les lois évoluent, soient assouplies ou renforcées, mais c’est le marché noir. La plupart des armes qui circulent en Australie viennent de l’étranger, il n’y a pas de grandes usines de fabrication dans le pays. Comme le reste, les importations sont évidemment très contrôlées. En revanche, les autorités ont du mal à contrôler le secteur parallèle :

 

« Si vous êtes un criminel et que vous voulez posséder une arme à feu, c’est très facile. Malheureusement, il semble qu’ils n’aient aucun mal à avoir accès à tous types d’armes à feu – on voit souvent la police récupérer des armes militaires semi-automatiques ou même complètement automatiques chez des membres de gangs, par exemple. Personne ne sait vraiment d’où viennent ces armes – importation illégale, détournement d’armes du marché légal, fabrication illégale… »