La Fédération sportive suisse de tir (FST) rejette en bloc les propositions de la commission européenne.

La FĂ©dĂ©ration sportive suisse de tir (FST) rejette en bloc les propositions de la commission europĂ©enne. [Gaetan Bally – ]
Après les attentats terroristes de Paris, la Commission européenne veut durcir la législation sur les armes. Certains voient déjà rouge en Suisse après ce rapport dévoilé vendredi.

La Suisse Ă©tant membre de l’espace Schengen, elle est obligĂ©e de reprendre de nouvelles règles dans son droit. Sinon, elle pourrait dans le pire des cas devoir se passer de la coopĂ©ration en matière de douane, de justice et de police et donc aussi d’asile.

Le projet europĂ©en de durcissement du droit sur les armes date de mi-novembre. Outre l’illĂ©galitĂ© du commerce sur internet et des règles plus strictes pour la mise hors service des armes, il prĂ©voit d’interdire les armes Ă  feu civiles qui ressemblent Ă  des armes militaires automatiques comme les fusils d’assaut semi-automatiques.

Fortes résistances

Ces armes sont très dangereuses en raison de leur capacitĂ© de munition et parce qu’elles peuvent ĂŞtre facilement transformĂ©es en armes automatiques, justifie la Commission europĂ©enne.

Un tel changement suscite de fortes rĂ©sistances en Suisse. Cela va trop loin, s’insurge ainsi la prĂ©sidente de la FĂ©dĂ©ration sportive suisse de tir (FST) Dora Andres, qui loue l’actuelle lĂ©gislation sur les armes.

ats/olhor