Pistes pour un changement législatif
L’ARPAC ne propose pas que des conditions prĂ©alables pour avoir le droit de passer un permis de port d’arme.
L’ARPAC vous prĂ©sente aussi des objectifs, des pistes de rĂ©flexion, des voies pour changer la lĂ©gislation sur la lĂ©gitime dĂ©fense et l’accès aux armes des citoyens.
Le changement lĂ©gislatif est indispensable : la loi actuelle est inadaptĂ©e. Elle est impropre Ă la dĂ©fense des victimes d’agression et vide de portĂ©e dĂ©mocratique.
Objectifs :
- Donner le droit aux personnes -jouissant de leurs droits civiques- d’acquĂ©rir, possĂ©der, transporter, porter, utiliser, vendre, lĂ©guer et hĂ©riter des armes Ă feu, Ă©lĂ©ments d’armes et munitions au titre de la dĂ©fense des personnes, des biens et de la Nation.
- Instaurer le principe de protection de la vie en dĂ©finissant la menace d’atteinte Ă l’intĂ©gritĂ© physique et la privation de libertĂ© comme des violences illĂ©gales entraĂ®nant l’absolue nĂ©cessitĂ© de se dĂ©fendre en ayant si besoin recours Ă des moyens lĂ©taux.
- Instaurer le principe de sanctuarisation des lieux de vie et propriĂ©tĂ©s privĂ©es (domiciles, commerces, vĂ©hicules, terrains clos) en dĂ©finissant leur violation comme une violence illĂ©gale entraĂ®nant l’absolue nĂ©cessitĂ© de se dĂ©fendre en ayant si besoin recours Ă des moyens lĂ©taux.
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Pistes de réflexion :
- Principe : la violence commence par la privation de libertĂ© (rĂ©duit Ă l’Ă©tat d’esclave nous sommes Ă la merci de celui qui nous y tient), la violation de la propriĂ©tĂ© privĂ©e et la menace d’atteinte Ă l’intĂ©gritĂ© physique. Principe entraĂ®nant la prĂ©somption de la lĂ©gitime dĂ©fense.
- Abroger le critère trop subjectif et interprétable de proportionnalité pour le remplacer par le principe de la riposte suffisante, nécessaire ou légitime.
- Abroger la notion d’instantanĂ©itĂ© trop subjective et irrĂ©aliste pour la remplacer par l’ensemble de l’action de dĂ©fense allant de l’acte qui a entraĂ®nĂ© la lĂ©gitimitĂ© de la dĂ©fense Ă la cessation de la menace.
- Abroger la notion de dangerosité des armes, notion subjective celles-ci ayant des capacités opérationnelles trop diverses et leur dangerosité dépendant des personnes qui les détiennent.
- DĂ©rĂ©glementer les quotas d’armes et de munitions ou ne les soumettre qu’Ă des règles de stockage.
- Instaurer que l’Ă©tat de panique ou la surprise engendrĂ©s par une agression peut engendrer une riposte inadĂ©quate et donc la dĂ©pĂ©naliser sur le principe de la dĂ©fense excusable suisse.
- Ne pas restreindre la prĂ©somption de lĂ©gitime dĂ©fense qu’Ă la nuit et au domicile mais Ă la personne et tout lieu privĂ©.
- Abroger le devoir de fuite. Qui est dans son droit n’a aucun devoir de fuite. Ne pas fuir ne rend pas la légitime défense de la personne dans son droit caduque. C’est à celui qui a provoqué la situation -entraînant la nécessité d’autrui de se défendre- de cesser l’agression et se fixer.
- La fuite d’une personne ayant commis une agression ne fait pas cesser sa menace pour autrui donc n’annule en rien la possibilitĂ© de faire usage de la force pour la neutraliser.
- Le tir (usage de la force) sur un agresseur n’est plus lĂ©gitime dans le cadre de la dĂ©fense uniquement s’il est prouvĂ© qu’il s’est fixĂ©, a Ă©tĂ© maĂ®trisĂ© ou ne reprĂ©sente plus de danger immĂ©diat.
- C’est Ă la partie reprĂ©sentant l’agresseur de prouver qu’il n’y a pas eu lĂ©gitime dĂ©fense.
- La prĂ©somption de lĂ©gitime dĂ©fense basĂ©e sur la conviction raisonnable de la police -la lĂ©gitime dĂ©fense est une mesure de police et non de justice, il est inadĂ©quate par exemple de parler de se faire “justice soi-mĂŞme”- entraĂ®ne l’immunitĂ© juridique contre les poursuites, les recours et la garde Ă vue.
- La lĂ©gitime dĂ©fense causĂ©e par un acte illĂ©gal dĂ©place la responsabilitĂ© pĂ©nale de toutes les consĂ©quences de la nĂ©cessitĂ© de s’ĂŞtre dĂ©fendu sur les auteurs et complices de l’acte illĂ©gal ayant entraĂ®nĂ© la nĂ©cessitĂ© de se dĂ©fendre. Exemple : si un cambrioleur est abattu par le propriĂ©taire, les complices seront poursuivis comme responsables de sa mort.
- La lĂ©gitime dĂ©fense justifie la possession, le port et l’utilisation d’une arme Ă feu de tout type, tout calibre, toute capacitĂ©, toute apparence.
- Restreindre l’interprĂ©tation personnelle des magistrats de la lĂ©gitimitĂ© de la dĂ©fense. Exemple : l’intrusion illĂ©gitime d’une propriĂ©tĂ© close et privĂ©e lĂ©gitime de facto un acte de dĂ©fense.
- Former les magistrats sur les questions pratiques et morales de lĂ©gitime dĂ©fense et assimiler, entre autres, que les idĂ©es de proportionnalitĂ© et d’instantanĂ©itĂ© sont aberrantes ou encore le contre sens moral et logique du devoir de fuite des victimes.
Moyens :
- S’appuyer sur l’article 315-5 du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. C’est l’article qui permet au ministre de l’intĂ©rieur d’autoriser par arrĂŞtĂ© toute personne exposĂ©e Ă des risques exceptionnels d’atteinte Ă sa vie, sur sa demande, Ă porter et transporter une arme de poing.
- S’appuyer sur la loi du 3 juin 2016, renforçant la lutte contre le crime organisĂ© et le terrorisme, en Ă©tendant l’autorisation de port pour les forces de l’ordre hors service aux citoyens formĂ©s.
- Refondre l’article 122-5 du code pĂ©nal. DĂ©finition de la lĂ©gitime dĂ©fense actuelle.
- Refondre l’article 122-6 du code pĂ©nal. PrĂ©somption de lĂ©gitime dĂ©fense actuelle.
- Inscrire l’article que Mirabeau avait proposĂ© dans la constitution, reconnu alors (trop) Ă©vident : « Tout citoyen a le droit d’avoir chez lui des armes et de s’en servir, soit pour la dĂ©fense commune, soit pour sa propre dĂ©fense contre toute agression illĂ©gale qui mettrait en pĂ©ril la vie, les membres ou la LibertĂ© d’un ou de plusieurs citoyens. »
- S’appuyer sur la proposition d’amendement de la constitution Tchèque. La RĂ©publique Tchèque sait dĂ©fendre ses citoyens face Ă l’absurde et hypocrite loi de l’Union EuropĂ©enne qui vient d’ĂŞtre votĂ©e. La France peut donc aussi le faire.
- S’appuyer sur les lois de type Stand Your Ground amĂ©ricaines permettant aux citoyens d’utiliser la force pour dĂ©fendre leur domicile ou leur personne plutĂ´t que fuir. En consĂ©quence, si en France les conseils de l’Ă©tat face Ă une attaque sont « S’Ă©chapper, se cacher, alerter », aux Etats-Unis c’est « Run, hide, fight » !
Il est temps que la loi soit adaptée à notre temps, respecte le caractère naturel et fondamental de la défense individuelle, et soit tout simplement du côté des citoyens qui la respectent.