Swiss soldiers stand prior to the arrival of the Armenian president during an official visit May 3, 2011 at the Lohn residency in Kehrsatz, near Bern. AFP PHOTO / FABRICE COFFRINI / AFP / FABRICE COFFRINI

Le journal SonntagsBlick a fortement critiqué la proposition, qui concernerait les armes semi-automatiques et automatiques. Parmi les détracteurs se trouve l’ancien président du Parti démocrate-chrétien, Christophe Darbellay, ainsi que d’autres politiciens.

Mais la Suisse, membre de Schengen, n’est pas en mesure de rejeter la proposition. D’autres politiciens tentent de modérer les réactions, comme Rebecca Ruiz, du Parti socialiste vaudois, qui signale que la Suisse doit s’aligner sur ses voisins et qu’elle risque, dans le cas contraire, d’attirer les indésirables avec ses lois plus laxistes ; ou Verena Rey-Bellet, elle-même touchée par un événement tragique lié à une arme, qui indique qu’il est toujours trop facile d’avoir accès à une arme.

Ce nouvel incident survient alors que la Suisse cherche à réduire le nombre d’immigrants arrivant sur son territoire. La « clause de sauvegarde unilatérale » qui avait été envisagée à cet effet aurait été abandonnée. Mais le Conseil fédéral essayera de gagner du temps auprès de l’UE, pour mettre sur pied un accord donnant la priorité aux Suisses en matière de travail.

 

Express