Ils ne sont pas policiers, ni gendarmes, ni convoyeurs de fonds. Et pourtant, les vigiles privés pourraient bientôt être armés. Selon une information du Figaro, le ministère de l’Intérieur planche actuellement à la création d’un statut, celui d’agent de sécurité renforcée, qui permettrait d’assouplir la législation en vigueur.
Pensé par la préfecture de police de Paris et le Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), ce texte «est sur le point d’aboutir», assure Le Figaro. Le dispositif est inspiré par le statut des convoyeurs de fonds, privés mais autorisés à s’armer. «Le système des transports de fonds, privatisé dans les années 1980, n’a connu quasiment aucune bavure», confie Alain Bauer, criminologue et président du Cnaps.
Ce texte concernera des milliers d’agents affectés à la sécurité des sites sensibles comme des salles de spectacles, des usines ou des stades.