Le couteau suisse devient une arme en Suisse !
Dès lors, certaines questions se posent:
- devra-t-on demander un permis de port, pour trucider un saucisson ou décapiter une bouteille ?
- les militaires seront-ils au bénéfice d’une dispense spéciale ou courront-ils le risque de se voir amender par la maréchaussée et de se faire confisquer l’outil, juste au moment où ils estimaient la trajectoire d’une grenade à fusil ?
- les boutiques hors taxe des aéroports devront-elles demander (par exemple) à un émir un contrat entre particuliers ?
- les innombrables boutiques pour touristes du pays devront-elles faire de même ?
- quelle sera la sanction pour le port illicite (sans preuve d’un danger tangible en provenance du saucisson) d’une telle arme ?
- enfin, pour se mettre en conformité avec l’UE, ne faudrait-il pas classer l’objet en catégorie C, avec déclaration obligatoire de tous les exemplaires en sa détention ?
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