Au prochain attentat, on se demandera pourquoi les policiers hors service n’étaient pas armés.
La décision de refouler un policier qui portait son arme de service d’une salle du mondial de handball à Paris, légale, n’est pas forcément comprise par les syndicats de police.
Depuis les attentats de novembre 2015, les policiers sont autorisés à porter leur arme hors service sur la voie publique sur l’ensemble du territoire. Le but est de pouvoir intervenir rapidement en cas d’attaque terroriste notamment.
Mais dans les lieux privés, c’est le propriétaire qui décide d’accepter ou non le port d’arme. Des décisions au cas par cas. Un policier parisien en a fait les frais lundi soir, alors qu’il s’apprêtait à assister à un match du mondial de handball à l’AccorHotel Arena de Paris.
“Au bout de trois responsables, on m’a dit qu’il était hors de question que je rentre”
Depuis un an, ce commandant de police ne quitte jamais son arme de service mais lundi au contrôle de sécurité d’un match du mondial de handball, impossible de passer. “J’ai montré ma carte en expliquant que j’avais mon arme de service. On m’a demandé de me ranger sur le côté. Au bout de trois responsables, on m’a dit qu’il était hors de question que je rentre, donc j’ai dû faire demi-tour avec ma femme et ma fille”.