Emmanuel Macron veut-il que nous ne puissions pas nous défendre des criminels ?
Le Président a fait une déclaration absolument ahurissante à Saint Martin en enjoignant les habitants de :
« en aucun cas à ne procéder à de l’autodéfense » et en déclarant vouloir en profiter pour “désarmer” l’île.
Que cela veut-il dire ?
Que les Français ne doivent pas se défendre des pillards ?
Que les Français ne doivent pas se défendre des violeurs ?
Que les Français ne doivent pas se défendre des criminels ?
Que les Français ne doivent pas se défendre des terroristes ?
Que les Français ne doivent pas avoir le droit de se défendre des personnes qui ne respectent pas ce même droit ?
Cette déclaration est inqualifiable. Elle amalgame les Français laissés dans la détresse et armés pour se défendre du danger à un problème, alors qu’un problème était justement l’absence de l’État censé les protéger de ce danger.
Doit-on rappeler quel est l’article 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies ?
« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. »
Dont-on rappeler l’article 2 des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 ?
« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »
Doit-on rappeler que dans le cadre des travaux préparatoires de la Déclaration Monsieur le Comte de Mirabeau avait proposé un article 10 :
« Tout citoyen a le droit d’avoir chez lui des armes et de s’en servir, soit pour la défense commune, soit pour sa propre défense, contre toute agression illégale qui mettrait en péril la vie, les membres ou la liberté d’un ou plusieurs citoyens »
Et que le “comité des cinq” a considéré que :
« le droit déclaré dans l’article X non retenu était évident de sa nature, et l’un des principaux garants de la liberté politique et civile que nulle autre institution ne peut le suppléer »
Si évident de sa nature qu’ils n’ont pas jugé utile de le retenir ! Ils ajoutent :
« […] il est impossible d’imaginer une aristocratie plus terrible que celle qui s’établirait dans un État, par cela seul qu’une partie des citoyens serait armée et que l’autre ne le serait pas ; que tous les raisonnements contraires sont de futiles sophismes démentis par les faits, puisque aucun pays n’est plus paisible et n’offre une meilleure police que ceux où la nation est armée »
Bien sûr, les circonstances sont exceptionnelles. Bien sûr, et c’est heureux, la police ne peut être partout. L’État n’était pas là pour protéger les Français et leur assurer la sûreté à laquelle chaque Homme a droit : c’est un fait.
Nous rappelons alors l’article 5 de la Constitution de la Cinquième République Française :
« Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. »
Enjoindre les gens en danger à ne pas se défendre alors que c’est le cas parce qu’on failli à sa propre tâche est indécent ! Des gendarmes, dépassés, qui ont appelé les gens à se défendre par eux-même ont fait preuve, eux, de bon sens, en appliquant l’esprit de leur devoir le plus élémentaire.
C’est pour ces Droits fondamentaux pour la société, pour la démocratie, pour les Hommes, que nous militons pour le droit au port d’arme : pour briser la loi du plus fort. Pour briser la loi de la violence, briser l’oppression sur les Hommes. Pour la sûreté de nos familles.
Et M. Macron propose aujourd’hui de désarmer Saint Martin, mais désarmer qui ? Les victimes ? Doit-on se laisser tuer ? Doit-on se soumettre au crime ? A l’oppression ?
Non ! Non ! Non !
Un droit qui n’est pas défendu ne vaut rien, or le droit ne désarme que les personnes qui le respectent. Et rien ne peut remplacer le port d’arme à feu dans son rôle de défense du Droit à la Sûreté.
Ce n’est en aucun cas par hasard que la formule “être désarmé” face à une situation signifie l’impuissance.
En désarmant les Français, vous désarmez la France et vous dégradez le lien de confiance qui doit exister entre le peuple et l’État, c’est une question de légitimité, c’est une question grave.
Il est temps aujourd’hui de mettre fin aux postures idéologiques indignes et de dépasser les aprioris. Il est temps pour tous de faire face à ses responsabilités et au réel.
L’ARPAC vous appelle, plus que jamais, à vous engager pour le droit au port d’arme. C’est une cause noble, essentielle, fondamentale ! Il est tout simplement question d’avoir le Droit de pouvoir défendre sa vie contre ceux qui veulent vous la ravir.