L’Association pour le Rétablissement du Port d’Arme Citoyen (ARPAC) doit faire aujourd’hui des rappels pour éviter les malentendus ou les procès d’intentions. Nous regrettons de devoir le faire puisque tout est déjà écrit noir sur blanc sur notre site !

Ces rappels sont au nombre de 2. Le premier, anecdotique, concerne un rapport qui fait un lien lointain mais implicite entre l’association et un « white supremacist agenda ». Le deuxième, fondamental, est au sujet de l’idée récurrente d’une « Garde Républicaine » avec des citoyens armés.

1 : EU DisinfoLab qui se présente comme étant « une jeune ONG spécialisée dans la recherche et la lutte contre les campagnes de désinformation sophistiquées ciblant l’UE, ses Etats membres, ses institutions centrales et ses valeurs fondamentales » a fait un rapport sur « des pages facebook coordonnées conçues pour financer un programme pour la suprématie de la race blanche ». Quel rapport avec l’ARPAC ? L’association y est succinctement évoquée page 25 ainsi : « Ces récits sont très similaires à ceux publiés par l’organisation à but non lucratif Arpac, qui pourrait être décrite comme l’équivalent français de la NRA américaine. Il partage le même code de suivi Google Analytics avec Suavelos.eu. Sur ce site, nous remarquons la présence d’une page Stop Hoplophobie. »

L’explication en est très simple : c’est Yann Merkado qui a écrit cette rubrique et quelques autres aux débuts de l’association, et c’est de la même façon qu’il a dû le faire avec son projet personnel de l’époque « Stop Hoplophobie » qui est cité dans le rapport.

Voilà donc le lien.

Yann est 1 des 7 fondateurs de l’ARPAC ; il a quitté de lui-même le Comité il y a environ 2 ans pour cause d’activités incompatibles avec la Charte de l’association et ne pas prêter le flan à ce genre de rapprochement. Vous pouvez le lire dans le « Qui sommes nous » du site qui est rien de moins que le premier lien du premier onglet de notre site :

Les anciens membres du Comité :

Yann Merkado

Fondateur

Volontairement inactif pour raison d’activités personnelles incompatibles avec un engagement à l’ARPAC.

L’ARPAC refuse d’endosser un rôle de police de la pensée et notre unique préoccupation est de recouvrer le droit au moyen de se défendre individuellement : aucun engagement personnel n’y changera quoi que ce soit.

Nous vous rappelons un des engagements de l’ARPAC dans sa Charte :

Être indépendante des mouvements politiques et syndicaux.

L’accès aux armes pour les civils est un sujet de société polarisant et clivant : il n’est pas étonnant que des individus, des mouvements et des officines diverses veuillent influencer et se positionner à ce sujet et voudraient, par intérêt ou malveillance, y positionner l’ARPAC. Ceci est vain, que vous soyez favorable ou non aux propositions de l’association. L’ARPAC est, elle, indépendante.

2 : L’idée de mettre des citoyens armés au service de l’Etat circule et refait régulièrement surface sous différentes formes. On dore souvent ce principe du nom de « Garde Républicaine ». Cette idée est présentée ainsi : d’anciens fonctionnaires avec autorisation de port d’armes qui prolongeraient en quelque sorte leur service sur la voie publique ou des personnes sélectionnées et armées par la puissance publique qui seconderaient la police ou encore celle farfelue de citoyens ayant le droit de porter une arme mais selon leur lieu de travail, etc.

Le point commun de ce serpent de mer est de mettre des citoyens porteurs d’armes au service de la puissance publique, la collectivité, l’Etat.

Nous sommes totalement opposés à la subordination des citoyens porteurs d’armes.

Nous vous rappelons ici encore un de nos engagements dans la Charte de l’ARPAC :

Ne pas soutenir la mise au service de l’individu porteur d’arme à un secteur public, privé ou à une milice légale ou non.

Nous sommes opposés à ce principe pour ces 2 raisons :

  1. Nous estimons que c’est la porte ouverte à la légitimation du principe de milices et de police parallèle.
  2. Nous estimons que cela est en rien une étape vers le port d’armes citoyen mais, bien au contraire, que cela ne peut être qu’un contrefeu pour saper celui-ci.

L’Etat ne peut pas et ne doit pas être partout. Il faut réinstaurer le principe de subsidiarité jusqu’aux citoyens qu’il y ait un vrai continuum de sécurité, pas une extension déviante du domaine de l’Etat.

L’ARPAC vise une défense individuelle et autonome pour conjuguer la Sécurité à la Liberté. Le droit à la vie, à la sûreté, à la résistance à l’oppression et à la Liberté sont des droits naturels et imprescriptibles qui ne doivent être ni inféodés ni détournés.

Ian Schröder et le Comité de l’ARPAC.